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Avant Toi: Chronique du Livre et du Film

Posted on June 2, 2025June 25, 2025 by ferncristo

Avant Toi de Jojo Moyes (2012).

Louisa Clark, une jeune femme au style vestimentaire si éclatant qu’il vous en ferait presque oublier la grisaille de sa petite ville britannique natale, accepte un emploi de six mois comme aide-soignante pour un jeune tétraplégique ultra riche. Vous connaissez la chanson. D’abord cynique et fermé, Will rejette toutes les tentatives de Louisa pour le divertir, mais peu à peu, une relation profonde se tisse entre eux.
Mais le cliché rom-com s’arrête net quand elle découvre que Will a l’intention de recourir au suicide assisté en Suisse. Bouleversée, elle décide de tout faire pour lui redonner goût à la vie.

J’ai tout de suite accroché à l’histoire. Les personnages sont bien développés, et les relations entre eux sonnent juste. Le livre aborde plusieurs thèmes importants : évidemment le suicide assisté et les questions éthiques qu’il soulève, mais aussi l’impact d’un accident tragique sur les parents de la victime et leur couple, et dans une moindre mesure, la condition de mère célibataire ou encore la peur de quitter le nid familial.
Le seul personnage un peu superficiel est le petit ami de Louisa — mais bon, dans l’ensemble, le livre remplit son contrat. Il pose des bases solides, et on mord à l’hameçon de cette histoire d’amour impossible.

Évidemment, le fait que les parents de Will soient ultra riches m’a fait tiquer. Serait-elle tombée amoureuse de lui s’il avait été fauché ? Le petit voyage en jet privé à l’île Maurice (je crois) a quand même bien aidé la romance.

Bilan : si le sujet vous intrigue, allez-y. C’est aussi pour ça que je ne vous raconte pas la fin.

Parlons du film maintenant.

J’avoue, j’ai lu le livre parce que je voulais regarder le film, pour pouvoir gâcher l’expérience de mon mari et de mes filles qui l’ont regardé à mes côtés: “C’était pas comme ça dans le…Chut, maman, on regarde.”
et je n’ai pas été décue:
Dès les premières scènes, j’ai eu l’impression de regarder la version decafeinee du livre. Tout le thèmes qui donnaient de la profondeur à l’histoire ont été retirés, en particulier 1) la raison qui explique que Louisa n’a jamais quitté sa ville natale et 2) et les nombreux et douloureux problèmes de santé auquel Wil fait face et qui motive sa décision d’en finir avec la vie.

La dernière scène est carrément ridicule, il doit y avoir 6 croissants par scène, on a compris que c’était Paris, la tour Eiffel nous avait mis sur la piste.

J’ai quand même pleuré à la fin du film mais pas du livre. C’est la musique, les pub Apple me font pleurer aussi, ainsi que les oignons, donc rien de spécial de ce côté la.

Parlons du film maintenant.

J’avoue, j’ai lu le livre uniquement pour pouvoir regarder le film… et ainsi gâcher l’expérience de mon mari et de mes filles qui le regardaient avec moi :
— « C’était pas comme ça dans le… »
— « Chut, maman, on regarde. »

Et je n’ai pas été déçue (malheureusement) : dès les premières scènes, j’ai eu l’impression de regarder une version décaféinée du livre. Tous les thèmes qui donnaient de la profondeur à l’histoire ont été soigneusement éliminés. En particulier :

  1. la vraie raison pour laquelle Louisa n’a jamais quitté sa ville natale ;
  2. les nombreux et douloureux problèmes de santé auxquels Will fait face — ceux-là mêmes qui motivent sa décision de mettre fin à ses jours.

Quant à la dernière scène… carrément ridicule. Il doit y avoir six croissants par plan. On avait compris que c’était Paris, pas besoin d’enfoncer le cliché à coups de viennoiseries. La Tour Eiffel suffisait amplement.

J’ai quand même pleuré à la fin du film — mais pas du livre. Cela dit, les pubs Apple me font pleurer aussi. Et les oignons. Donc bon, rien de très révélateur.

Seul point positif : Emilia Clarke est absolument parfaite dans le rôle de Louisa. Elle apporte au personnage toute l’énergie, la maladresse charmante et la tendresse que j’avais aimé dans le roman. Rien que pour elle, le film mérite qu’on y jette un œil.

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Category: Chronique, Contemporain

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Originaire des Hauts-de-France, j'ai troqué le ciel gris du Nord pour les montagnes du Colorado, où je vis avec mon mari et mes trois enfants. Autrice touche-à-tout, j'écris des Feel Good, des romans jeunesses et des cosy mystery. Suivez mes aventures littéraires sur Instagram et BlueSky (@laplumedefern).

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